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22 juin 2023 4 22 /06 /juin /2023 16:46

La  "sûreté"... qu'on associera, autrement dit, à la sécurité, à la protection, à l'habeas corpus... fait partie des "droits naturels et inaliénables" garantis par la DDHC de 1789. Et, dans une démocratie responsable qui se respecte, les institutions, les élus, la justice, la police en sont les garants... mais aussi tout à chacun... Ce qui ne la limite donc pas à un simple service étatique de police qui porterait emblématiquement son nom... c'est un droit à respecter, mais aussi un devoir, quelque chose qu'on se doit en principe tous les uns envers les autres...  Alors sûreté par et pour tous...? concrètement : par et pour les élus (mais pas seulement), la police (mais pas seulement), les manifestants (mais pas seulement), tous les citoyens....? Mais au-delà, surtout par les temps qui courent, il s'agirait de rendre à la Nature ce qui théoriquement lui appartient... ce droit "naturel", ne devrait-il pas s'appliquer à la Nature elle-même au sens large..? dans la mesure où la protection de l'environnement est aussi une condition de la survie, de la sécurité, de la sûreté de l'humanité... Ainsi, dans la pratique, compte tenu du contexte actuel, ne devrait-on pas revendiquer également un droit à la "sûreté environnementale"...? droit pour lequel, il paraît légitime de militer et de manifester... Question d' "éco" ou d'oikos... ou autrement dit de "maison commune" ou d'environnement... Il semblerait pourtant que les intérêts économiques et écologiques  ne soient pas toujours compatibles... du moins à court terme (et le jour où il n'y a plus de dioxygène dans l'air, quand bien même est-il gratuit, le PIB tombe à zéro... me dit quelqu'un)... Et par ailleurs, un régime de "sûreté générale" ou généralisée peut faire peur... Si on pense sommairement à Montesquieu, en matière d'organisation sociale, tout est question d'équilibres à trouver... pour éviter les abus (contre l'humanité, la Nature...)... et rendre ce bas monde vivable et supportable...

 

Conséquence parmi d'autres du réchauffement climatique, la fonte des glaciers : comme ici en France la Mer de Glace dans le massif du Mont-Blanc. Mais on pense aussi aux "châteaux d'eau" de l'Himalaya dont dépendent parmi les plus grands foyers de peuplement au monde. Source image intermédiaire : International Rights of Nature.

 

Blog de Philippe Prunet (Overblog) : 22 juin 2023.

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17 juin 2023 6 17 /06 /juin /2023 09:50

The lady is a tramp : une chanson écrite et composée en 1937 par Lorentz Hart et Richard Rodgers pour la comédie musicale montée à Broadway Babes in arms et adaptée au cinéma en 1939 par Busby Berkeley avec Mickey Rooney et Judy Garland. Elle est notablement interprétée par Ella Fitzgerald, mais aussi bien sûr par Frank Sinatra comme dans le film Pal Joey de George Sidney en 1957.

 

She gets too hungry, for dinner at eight She likes the theater and never comes late She never bothers, with people she'd hate That's why the lady is a tramp
Doesn't like dice games, with barons or earls Won't go to Harlem in ermine and pearls Won't dish the dirt with the rest of the girls That's why this chick is a tramp
She loves the free, cool wind in her hair Life without care She's broke and it's oak Doesn't like California, it's cold and it's damp That's why the lady is a tramp
She gets far too hungry, they wait there for dinner at eight She adores the theater however doesn't get there late She'd never bother with someone she'd hate That is why the lady is a tramp
Doesn't like dice games with barons and earls Never makes a trip up to Harlem, driving shiny Lincoln's and Ford's She won't dish the dirt, with the rest of those broads That's why this chick is a Tramp
She loves the free, fine, wild, knocked out, coo coo, groovy wind in her hair Life's without a care She's broke, but it's oak She loathes California, it's so cold, and so damp That's why the lady, that's why the lady That's why the lady is a tramp
 
 

Audrey Hepburn en call girl au parcours douloureux  et fascinée par les diamants. Source image intermédiaire : Southern living.

 

George Peppard en écrivain sans le sou gigolo. Ici avec avec Audrey Hepburn et Patricia Neal. Source image intermédiaire : Alamy.

 

Breakfast at Tiffany's, un roman de Truman Capote de 1958 adapté au cinéma par Blake Edwards en 1961. Ou la rencontre amoureuse d'une call girl et d'un écrivain gigolo.

 

Moralités...?

("Quand on est porté par l'amour, on triomphe toujours..." chantait Henri Salvador dans L'abeille et le papillon...)

 

Blog de Philippe Prunet (Overblog) : 17 juin 2023.

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16 juin 2023 5 16 /06 /juin /2023 12:15

"Take a sad song and make it better"...?  Je ne sais pas... En tout cas, du Chant de guerre pour l'armée du Rhin de Rouget de Lisle en 1792, en passant par le chant révolutionnaire ou l'hymne national... en passant aussi par les adaptations musicales de Berlioz, voire de Serge Gainsbourg... du chant de Liberté au chant oppresseur pour d'autres... jusqu'à l'introduction à la chanson pacifiste des Beatles  All you need is love au temps du "flower power"... La Marseillaise est passée par de multiples étapes et transformations...

 

 

Love, love, love Love, love, love Love, love, love
There's nothing you can do that can't be done Nothing you can sing that can't be sung Nothing you can say, but you can learn how to play the game It's easy
Nothing you can make that can't be made No one you can save that can't be saved Nothing you can do, but you can learn how to be you in time It's easy
All you need is love All you need is love All you need is love, love Love is all you need
Love, love, love Love, love, love Love, love, love
All you need is love All you need is love All you need is love, love Love is all you need
There's nothing you can know that isn't known Nothing you can see that isn't shown There's nowhere you can be that isn't where you're meant to be It's easy
All you need is love All you need is love All you need is love, love Love is all you need
All you need is love (all together now) All you need is love (everybody) All you need is love, love Love is all you need
Love is all you need (love is all you need) Love is all you need (love is all you need) Love is all you need (love is all you need) Love is all you need (love is all you need) Love is all you need (love is all you need) Love is all you need (love is all you need)
Love is all you need (love is all you need) Love is all you need (love is all you need) Love is all you need (love is all you need) Love is all you need (love is all you need) Love is all you need (love is all you need) Love is all you need (love is all you need) Love is all you need (love is all you need) (Love is all you need)
Yesterday (love is all you need) Whoa Love is all you need Love is all you need (oh yeah) Love is all you need (She loves you, yeah, yeah, yeah) (She loves you, yeah, yeah, yeah) (Love is all you need) (Love is all you need...)
 

Une chanson de John Lennon et Paul McCartney diffusée pour la première fois en juin 1967. Source image intermédiaire : France Info.

 

Blog de Philippe Prunet (Overblog) : 16 juin 2023.

 

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16 juin 2023 5 16 /06 /juin /2023 09:26

Promenade dans un jardin français...? Vu par hasard sur Arte au milieu de la nuit... Un extraordinaire documentaire réalisé par Thomas Staehler  en 2021 sur les sources et l'inspiration des "Contes des 1001 nuits" popularisés en Occident à partir du début du XVIIIe siècle par la traduction d'Antoine Galland... Entre Orient et Occident, une genèse, des genèses littéraires qui auraient pu inspirer aussi Gérard Genette...

 

Histoires de palimpsestes : celles de récits indiens repris par écrit dans un manuscrit persan puis réinventés en langue arabe avant que les textes ne parviennent au très érudit orientaliste français Antoine Galland... On connaît l'argument... pour différer une mort qui lui est promise par le sultan Shahriar, Shéhérazade le distrait et le divertit par des récits infinis et captivants dont elle reporte à chaque fois la fin au jour suivant... Une ou des histoires à suspense en quelque sorte où Shéhérazade joue sa vie... Galland traduit et adapte les contes au "goût français" de l'époque : tout en conservant la trame, il expurge les passages poétiques ou bien alors jugés trop érotiques et licencieux pour la censure royale de la fin du règne de Louis XIV... Il en fait alors un succès de librairie non seulement français mais européen... Mais quand les sources arabes viennent à se tarir, les contes en langue française s'arrêtent à leur tour. Pourtant, Galland reprend la plume et d'autres textes à l'origine mystérieuse se font jour, restés parmi les plus célèbres... tels Aladdin et la lampe merveilleuse ou Ali Baba et les quarante voleurs... D'où vient alors cette inspiration...? Un manuscrit trouvé  par hasard dans la bibliothèque du Vatican en 2015 par un savant professeur de littérature atteste la venue en France de Hanna Dyâb, un jeune syrien d'Alep qu'aurait rencontré Galland...  Médiation cachée à la postérité...? mais révélée en 2015...? Il semblerait donc que c'est bien Hanna Diâb qui ait fourni les matériaux aux nouveaux contes produits par Antoine Galland... mais où se mêlent non seulement une inspiration orientale, mais aussi les impressions qu'ont laissé Louis XIV et la Cour de Versailles auprès du conteur syrien... A partir de là, ont pu se développer et se populariser à travers le monde sur toutes formes de supports créatifs les palimpsestes des Contes des Mille et une nuits et de leurs suites... Sic transit gloria mundi...?

 

Source image intermédiaire : CinéSérie.

 

Blog de Philippe Prunet (Overblog) : 16 juin 2023.

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8 juin 2023 4 08 /06 /juin /2023 13:24

La chasse. Troisième jour

 

(...)

 

Les baleinières s'étaient peu éloignées, lorsqu'un signe des hommes de vigie, pointant leur bras vers la mer, apprit à Achab que la baleine avait sondé, mais soucieux d'en être proche lorsqu'elle émergerait à nouveau, il maintenait sa route légèrement oblique par rapport à celle du navire. L'équipage envoûté gardait le plus profond silence cependant que les vagues martelaient l'étrave à battements réguliers.

 

- Enfoncez vos clous, ô vagues, enfoncez les jusqu'à leurs têtes ! Mais vous frappez sur une chose qui n'a point de couvercle, et ni cercueils ni corbillards ne sauraient être miens... seule la corde sera ma mort ! Hah ! hah !

 

Soudain les eaux autour d'eux s'élargissent en vastes cercles, puis se soulevèrent rapidement comme si elles glissaient autour d'un iceberg immergé montant rapidement à la surface. Un grondement sourd se fit entendre, un bourdonnement souterrain, et tous suspendirent leurs souffles. Une vaste forme dépenaillée par les lignes, les harpons et les lances qu'elle remorquait, jaillit obliquement de la mer. Enveloppée d'un mince voile de brume, elle plana un instant dans l'air irisé, puis retomba lourdement dans la mer. Les eaux giclèrent à trente pieds de hauteur comme autant de fontaines, puis se brisèrent en fine averse, encerclant la baleine marmoréenne d'une mousse de lait frais.

 

- En avant ! cria Achab aux canotiers et les pirogues foncèrent à l'attaque. Mais Moby Dick, enragé par les fers de la veille qui lui fouillaient la chair, semblait possédé par l'armée des anges déchus. Sous la peau transparente de son front, ses tendons saillaient en noeuds épais; il s'élança, la tête la première, et la queue fouettante parmi les baleinières, les séparant une fois de plus, et jeta à l'eau les harpons et les lances des deux seconds comme il frappait l'extrême de leur avant. Il laissa celle d'Achab sans une égratignure.

 

(...)

 

Herman Melville, Moby Dick (1851). Traduction de Henriette  Guex-Rolle, Garnier-Flammarion, 1970.

 

Gregory Peck dans Moby Dick (1956) de John Huston.

 

Blog de Philippe Prunet (Overblog) : 8 juin 2023.

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4 juin 2023 7 04 /06 /juin /2023 18:45

La statue de la Liberté de Bartholdi à New-York. Cadeau de la France aux Etats-Unis d'Amérique en 1886. Source image : National Geographic.

 

Une personne (?), une allégorie, une entité, une valeur... très recherchée... aussi bien par ses ami/es que par ses ennemi/es... Mais quelles sont ces personnes qui semblent enfermées (apparemment seulement ?) à la base de sa couronne...? De simples touristes ou visiteurs qui s'en repartent après...?

 

Sinon, ce 4 juin, trente-quatre ans après les événements, on peut se souvenir de l'écrasement à Pékin du mouvement étudiant de la place Tiananmen tandis qu'un jour plus tôt décédait le Guide surpême de la révolution iranienne. A la une du Monde du 6 juin 1989, un dessin de Plantu résumait les faits en présentant ensemble sur un stade, comme dans une course de relai, l'ayatollah Khomeini moribond tendant le bâton de la répression à Deng Xioaping en vieillard cacochyme... Mais en matière d'histoires parallèles et d'actualité internationale, le relai a été repris depuis par d'autres...

 

Blog de Philippe Prunet (Overblog) : 4 juin 2023.

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28 mai 2023 7 28 /05 /mai /2023 11:03

Chanson extraite d'un album de 1987 d'inspiration très "gyntienne" (avec en particulier Lost song adaptée de l'air de Solveig de Grieg qui a mis en musique Peer Gynt d'Ibsen) et shakespearienne (on pense notamment à Etre ou ne pas naître)... ou encore rimbaldienne ("Je est un autre"...)... Obsession narcissique ou bien identité double (le couple Gainsbourg / Birkin) ou multiple (comme dans Peer Gynt)...

 

Si j'hésite si souvent entre le moi et le je
Si je balance entre l'émoi et le jeu
C'est que mon propre équilibre mental en est l'enjeu
J'ignore tout des règles de je

 

Jeu cruel et tendre à la fois entre le moi et le je
On se perd de vue tout est remis en jeu
Dans la froideur de la nuit je me demande où suis-je
Tu me prends je me laisse prendre au

 

Jeu de l'amour du hasard éprise de vertiges
Ayant conscience que c'est un jeu dange
Reux tu abuses du je alors je cache mon jeu
Sans pour autant gagner sur toi moi

 

Si j'hésite si souvent entre le moi et le je
Si je balance entre l'émoi et le jeu
C'est que mon propre équilibre mental en est l'enjeu
J'ignore tout des règles de ce jeu

 

Jeu de l'amour du hasard épris de vertiges
Ayant conscience que c'est un jeu dange
Reux tu abuses du je alors je cache mon jeu
Sans pour autant gagner sur toi moi je

 

Association artistique : Gainsbourg / Birkin. Source image intermédiaire : Elle. On pensera aussi à Des ils et des elles.

 

Blog de Philippe Prunet (Overblog) : 28 mai 2023.

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8 mai 2023 1 08 /05 /mai /2023 09:59

On pense bien sûr à la statue d'Alberto Giacometti...

 

(Source : Fondation Alberto Giacometti)

 

Mais on peut penser aussi à la statue de Charles de Gaulle par Jean Cardot dressée à Paris place Georges Clemenceau  en 2000 et reproduite à Varsovie en 2005.

 

(Source photo : Alamy)

 

J'arrête là la comparaison. Pour une remise en perspective du 8 mai 1945 dans le monde, on peut se reporter à l'émission de Marc Ferro Histoire parallèle, autrefois diffusée sur la Sept, où des historiens passaient au crible de leurs analyses les actualités de la Seconde Guerre mondiale et des années suivantes. Voir aussi sur ce blog : "Le 8 mai 2022 en France et dans le Monde. Histoire, Mémoires et Actualités".

 

Blog de Philippe Prunet (Overblog) : 8 mai 2023.

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7 mai 2023 7 07 /05 /mai /2023 13:45

Et Vadim créa Bardot ? Une mini série de Danièle de Thompson diffusée à partir du 9 mai sur France 2 relate le parcours intime et médiatique (cinéma et presse confondus) de Brigitte Bardot (interprétée ici par Julia de Nunez après Laetitia Casta dans le biopic sur Gainsbourg de Joann Sfar) ) de 1949 à 1959 à partir de sa rencontre avec Roger Vadim... et qui débouche sur un engouement mondial... Période phare de sa carrière... elle commence à prendre ses distances avec son image ou à en jouer dès les années soixante... avant de se retirer définitivement des plateaux de cinéma dans les années soixante-dix... Le reste est une autre histoire... Mais doit-on considérer la personne privée ou publique comme un sujet ou un objet...? d'étude, de désir ou de répulsion, de vie ou de réification...? Les débats qui se poursuivent à son propos, comme je l'entendais aujourd'hui sur France 5 à l'occasion de la sortie prochaine de la série, restent ambigus... Les gens oublient souvent que les regards et jugements qu'ils portent sur les autres peuvent se retourner contre eux ou sont réversibles... Une chanson yéyé de 1964 sur des paroles de Jean Max Rivière exprime un peu ça...

 

Toi qui, sans cesse, Me fais des promesses Que tu ne tiens pas, Toi qui inventes Des phrases méchantes Pour te moquer de moi,
Ne souris pas, prends garde à toi. Crois-moi, la prochaine fois, Attention ! Yé yé yé yé ! Ça pourrait changer !
Toi qui espères Me mettre en colère Pour des riens du tout, Toi qui m'agaces Avec des grimaces En guise de mots doux
Ne souris pas, prends garde à toi. Crois-moi, la prochaine fois, Attention ! Yé yé yé yé ! Ça pourrait changer !
Oui, pour toi, cela n'est qu'un jeu, Mais, moi, je ne joue pas. Et vraiment, si tu m'aimes un peu, Alors, arrête-toi ! Et je sais d'avance Que j'aurai la chance, Quand le jour viendra, D'être satisfaite Devant ta défaite, Lorsque tu me diras
Ne souris pas, prends garde à toi. Crois-moi, la prochaine fois, Attention ! Yé yé yé yé ! Ça pourrait changer !
Attention ! Yé yé yé yé ! Ça pourrait changer ! Attention ! Yé yé yé yé ! Ça pourrait changer ! Attention ! Yé yé yé yé ! Ça pourrait changer !
 
Source : Lyric Find, Sony/ATV Music Publishing. Musique et paroles : Bob Barratt, Gérard Bourgeois et Jean Max Rivière.
 
 

 

Blog de Philippe Prunet (Overblog) : 7 mai 2023.

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28 avril 2023 5 28 /04 /avril /2023 19:05

Contexte : la France (en particulier Paris... ) et le "monde" dans la seconde moitié des années 60.

 

Propos : le "monde" passé en revue (de presse...?)

 

Point de vue du voyageur (immobile...? ou pas) : reporter, touriste, "poète"... :  L'Aventurier (1970) :

 

Je suis un aventurier Et j'ai beaucoup bourlingué
J'ai fait la vie à Varsovie J'ai fait le mort à Baltimore J'ai fait le rat à Cambera J'ai joué aux dés à Yaoundé J'ai joué aux dames à Amsterdam J'ai fait des gammes à Birmingham
Je suis un aventurier Avec lequel il faut compter Je suis un aventurier Avec lequel il faut compter
J'ai été borné à Bornéo J'ai été pompette à Papeete J'ai bu de l'eau à Bordeaux J'ai dit tant pis à Tampico J'ai été soldat à Bogota Et des calculs à Calcutta
À moi, faut pas m'en raconter Parce que, vraiment, j'en ai bavé À moi, faut pas m'en raconter Parce que, vraiment, j'en ai bavé
J'ai été errant à Téhéran Et au sauna à Saana J'ai fait l'chasseur à Kinshasa Et la nounou à Cotonou J'ai fait de la tôle à Dôle J'ai été lourdé à Lourdes
Je suis un aventurier J'en ai vraiment beaucoup bavé Je suis un aventurier J'en ai vraiment beaucoup bavé
J'ai été crétin à Créteil J'ai eu la berlue à Berlin J'ai été gentil à Port-Gentil Et malpoli à Tripoli J'ai fait la vie à Varsovie Et le mort à Baltimore
J'étais un aventurier Maintenant, c'est terminé J'étais un aventurier Maintenant, c'est terminé
J'étais un aventurier Maintenant, c'est terminé J'étais un aventurier Maintenant, c'est terminé
 
(Source : Musixmatch, Editions musicales Alpha / Paroles : François Rauber, Jacques Lanzmann, Jacques Dutronc).

 

Point de vue sédentaire : publics en tout genre (lecteurs de journaux, téléspectateurs, auditeurs...) : Et moi, et moi, et moi... (1966) :

 

Sept cent millions de chinois Et moi, et moi, et moi Avec ma vie, mon petit chez-moi Mon mal de tête, mon point au foie J'y pense et puis j'oublie C'est la vie, c'est la vie
Quatre-vingt millions d'indonésiens Et moi, et moi, et moi Avec ma voiture et mon chien Son Canigou quand il aboie J'y pense et puis j'oublie C'est la vie, c'est la vie
Trois ou quatre cent millions de noirs Et moi, et moi, et moi Qui vais au brunissoir Au sauna pour perdre du poids J'y pense et puis j'oublie C'est la vie, c'est la vie
Trois cent millions de soviétiques Et moi, et moi, et moi Avec mes manies et mes tics Dans mon p'tit lit en plume d'oie J'y pense et puis j'oublie C'est la vie, c'est la vie
Cinquante millions de gens imparfaits Et moi, et moi, et moi Qui regarde Catherine Langeais À la télévision chez moi J'y pense et puis j'oublie C'est la vie, c'est la vie
Neuf cent millions de crève-la-faim Et moi, et moi, et moi Avec mon régime végétarien Et tout le whisky que je m'envoie J'y pense et puis j'oublie C'est la vie, c'est la vie
Cinq cent millions de sud-américains Et moi, et moi, et moi Je suis tout nu dans mon bain Avec une fille qui me nettoie J'y pense et puis j'oublie C'est la vie, c'est la vie
Cinquante millions de vietnamiens Et moi, et moi, et moi Le dimanche à la chasse au lapin Avec mon fusil, je suis le roi J'y pense et puis j'oublie C'est la vie, c'est la vie
Cinq cent milliards de petits martiens Et moi, et moi, et moi Comme un con de parisien J'attends mon chèque de fin de mois J'y pense et puis j'oublie C'est la vie, c'est la vie
J'y pense et puis j'oublie C'est la vie, c'est la vie J'y pense et puis j'oublie C'est la vie, c'est la vie J'y pense et puis j'oublie
 
(Source : Musixmatch, Editions Musicales Alpha / Paroles : Jacques Lanzmann, Jacques Dutronc).
 
Mais pour voir le monde du fond de son canapé, on pouvait se reporter aussi à l'époque à la série télévisée Les Globe-Trotters diffusée par l'ORTF à partir de 1966, réalisée par Claude Boissol et Jacques Pinoteau  sur un scénario de Jacqueline Cartier et Jean-Patrick Manchette et interprétée par Yves Rénier et Edward Meeks.
 

 

 

 

Blog de Philippe Prunet (Overblog) : 17 mai 2018 et 28 avril 2023.

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  • : Le blog de philippe prunet
  • : Idée de ce blog : fixer et trouver un lieu de publicité pour un certain nombre de textes que j'ai fait passer via le net, au fil de l'actualité (la mienne, celle autour), ces trois dernières années. Trouver la verve pour en écrire d'autres et combler ainsi une forme de vocation journalistique; même si tout cela n'est qu'épisodique, sommaire, irrégulier et ne joue que sur une partie de la gamme.
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