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11 juin 2020 4 11 /06 /juin /2020 16:43

The Searchers (1956) de John Ford : Les "cow boys" et les Indiens en lignes parallèles...

Cheyenne Autumn (1964) de John Ford : les "cow boys" en ligne à la poursuite des Indiens en fuite...

 

Blog de Philippe Prunet (Overblog) : 11 juin 2020.

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9 juin 2020 2 09 /06 /juin /2020 05:36

Au sens étymologique du terme et dans son rapport d'usage à la vie, un (col)porteur de lumières musicales... Ici, des notes sur la portée...

 

Philippe Prunet (Overblog) : 9 juin 2020.

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3 juin 2020 3 03 /06 /juin /2020 16:37

"The dark side of the moon" (1973).... Quand 'histoire musicale rencontre parfois l'actualité... sans même parler des histoires de "blue note"...

 

Blog de Philippe Prunet (Overblog) : 3 juin 2020.

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1 juin 2020 1 01 /06 /juin /2020 14:49

Elise Marienstras, Les mythes fondateurs de la nation américaine. Essai sur le discours idéologique aux Etats-Unis à l'époque de l'indépendance (1763-1800), Paris, éditions François Maspéro, collection Textes à l'appui, 1977.

 

Etude sur un moment historique particulier : un  essai sur les paradoxes et les ambiguïtés d'une définition de la nation américaine à la fin du XVIIIe siècle. Voir notamment : II. La nation organique, 3. Les fondements ethniques et sociaux : une nation blanche, p. 275 :

 

<< Longtemps seule à affronter le problème de sa composition raciale, la nation américaine dans ses débuts a pris le parti de l'uniformité. Et, si l'esclavage n'a pas disparu dans le temps où, violemment attaqué par les "philosophes", il n'était pas encore aussi vital pour l'économie du pays qu'il ne le devint par la suite, c'est en partie à cause du dilemme qu'aurait posé l'entrée des Noirs dans le monde libre. Retarder l'émancipation ou n'y procéder que par étapes prudentes, c'était reculer un choix qu'il répugnait à tous de faire : soit créer un Etat noir séparé, comme le proposaient certains - ce qui requérait, outre un sacrifice économique et financier, la reconnaissance de cet Etat noir -, soit intégrer à part entière les Noirs dans la nation américaine - ce qui signifiait la perte pour elle de son identité "blanche" - soit enfin de maintenir les affranchis dans la société, mais privés de la participation politique - ce qui aurait heurté les sentiments démocratiques des Américains.

 

Du refus de concevoir une société racialement  hiérarchisée à celui de créer une nation composite, il n'y a pas de solution de continuité (...)>>

 

S'en suit toute une Histoire des Etats-Unis jusqu'à nos jours. Voir notamment à ce sujet :

 

Daniel Boorstin, Histoire des Américains, Paris, Armand Colin, 1981; tome 1. L'expérience coloniale; tome 2. Naissance d'une nation; tome 3. L'expérience démocratique.

 

Blog de Philippe Prunet (Overblog) : 1er juin 2020.

 

 

 

 

 

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24 mai 2020 7 24 /05 /mai /2020 20:39

 

L'Italien, une chanson de Jean-Loup Dabadie et Jacques Datin interprétée par Serge Reggiani... Un "itinéraire gyntien" tant les paroles (Editions Bagatelle, Sidonie) évoquent Peer Gynt  d'Ibsen où un jeune norvégien part faire le tour du monde pour devenir "empereur du soi" (tout en faisant tous les métiers et en changeant sans cesse de "rôle") avant de revenir au pays pour retrouver son amour de jeunesse... Voir sur ce blog : Sic transit gloria mundi ou la révélation mimétique (1996/2009)....
 
C'est moi, c'est l'Italien
Est-ce qu'il y a quelqu'un
Est-ce qu'il y a quelqu'une
D'ici j'entends le chien
Et si tu n'es pas morte
Ouvre-moi sans rancune
Je rentre un peu tard je sais
18 ans de retard c'est vrai
Mais j'ai trouvé mes allumettes
Dans une rue du Massachussetts
Il est fatiguant le voyage
Pour un enfant de mon âge
 
Ouvre-moi, ouvre-moi la porte
Io non ne posso proprio più
Se ci sei, aprimi la porta
Non sai come è stato laggiù
Je reviens au logis
J'ai fais tous les métiers
Voleur, équilibriste
Maréchal des logis
Comédien, braconnier
Empereur et pianiste
J'ai connu des femmes, oui mais
Je joue bien mal aux dames, tu sais
Du temps que j'étais chercheur d'or
Elles m'ont tout pris, j'en pleure encore
Là-dessus le temps est passé
Quand j'avais le dos tourné
 
Ouvre-moi, ouvre-moi la porte
Io non ne posso proprio più
Se ci sei, aprimi la porta
Diro come è stato laggiù
C'est moi, c'est l'Italien
Je reviens de si loin
La route était mauvaise
Et tant d'années après
Tant de chagrins après
Je rêve d'une chaise
Ouvre, tu es là, je sais
Je suis tellement las, tu sais
Il ne me reste qu'une chance
C'est que tu n'aies pas eu ta chance
Mais ce n'est plus le même chien
Et la lumière s'éteint
 
Ouvrez-moi, ouvrez une porte
Io non ne posso proprio più
Se ci siete, aprite una porta
Diro come è stato laggiù
Ouvrez-moi, ouvrez une porte
Io non ne posso proprio più
Se ci siete, aprite una porta
Diro come è stato laggiù
 
Blog de Philippe Prunet (Overblog) : 24 mai 2020.

 

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19 mai 2020 2 19 /05 /mai /2020 15:43

Passer par Bréhec...

Un rouge gorge... (entre dans la maison)...

Sortir par la fenêtre (et se cogner aux carreaux) ou par la grande porte...?

Revoir Paris...

Bastille... un faux mendiant ( le premier ? le dernier ?)... et deux faux amis qui veulent m'offrir un verre et qui paraît-il connaissent des filles... je leur tire les cartes... ils veulent savoir l'"avenir"... mais je ne peux regarder que la situation "présente"... ils me testent sur un homme politique... (échanges de points de vue)...

Passer par les Tuileries...

Faire le tour de l'Arc de Triomphe...

Passer par l'Arche de la Défense...

Suivre le vol des oiseaux...

Des amoureux  en rangs d'oignons qui se bécotent...

Cimetières de Puteaux ("Ci-git Mme Lamorte née Laveine" / Bizarre : quel est le fier à bras qui a inventé cette épitaphe ?)... et de Colombes...

Faire le détour... Pris dans le trafic... Prendre un chemin inattendu vers le soleil couchant... un sentier... un cavalier... des silhouettes au loin... rebrousser chemin... et écouter l'"avenir"... ou plutôt analyser le "présent"...

Repasser par Saint Germain... Ecouter  (entre autres) Bill Evans... (choix algorithmique qui me convient...)

Passer par Mantes et sa collégiale avec ses jardins et ses visiteurs... Fumer tranquille au narguilé assis sur l'herbe...? Oui...? Non..? Où j'entends parler aussi en écho de Horatio Nelson et de Demande à la poussière de Fante...

Tourbillon de la vie... le vieux pont de Limay...

Grimper la colline... au calvaire tourner à gauche en direction de St Martin et Folainville... emprunter un chemin forestier jusqu'à la perspective St Sauveur avec son ermitage troglodyte et sa potence "viking" (...? je ne sais pas)...

Revoir les Gloriettes... boire un verre d'eau de source...

Suivre la vallée de la Seine...

Passer par Vétheuil... monter jusqu'à son église, chère au vieux Charles (... Vanel)...

Revoir la Roche Guyon (et ses châteaux et...)

Gravir la côte boisée jusqu'au donjon... redescendre... et demander du feu au café pour s'en griller une...

S'arrêter pour voir la Seine... regarder et prêter l'oreille au chant des clients (britanniques ?) de l'auberge sur la promenade...

Continuer...

Les Andelys... et ses restos (une pizzeria au nom génois avec un couple d'amoureux et un duo de vieilles dames)... et sa forteresse dans la nuit...

Traverser la Seine à Vernon... (chercher  la maison où Robert a passé son enfance avant qu'il s'engage sans vocation sur un coup de tête dans  la légion...)

Continuer sa route... Pont-Audemer... ne pas trouver d'hôtel... ou trouver porte close...

Continuer...

Fatigue... Etape non voulue... s'arrêter à Rouen (et ...)

Une chambre d'hôtel avec la photo de Clark Gable tête au vent en cabriolet...

Petit déjeuner le dos tourné à la télé qui parle des actualités...

Se balader... Une sacoche pleine de lettres : "Phil de m..."

Gueules patibulaires... Regards insistants et sourires narquois... Je les engueule et leur botte les fesses... Retour en arrière vers la cathédrale et le tribunal...

Une foule "avertie"...?

Pas même le temps de boire un verre...

Mêlée... Drôle de spectacle... Se faire prendre à parti sous la photo de "St B"... (Une "victoire" à la con... pour qui...? pourquoi...?)

Les pompiers... (gentils : "Vous voulez quoi..? faire la révolution...? / Non... pourquoi...? Vous me connaissez...?")

L'hôpital... regards de travers... passons... et un gentil sourire.. où il est aussi question de Maurice Leblanc (cher à Deleuze... mais ils ne le savent pas) sans qu'on me dise pourquoi...

Désorienté... dans la rue... un type qui pisse contre un mur...

Retrouver le chemin de l'hôtel... (un passant charitable me l'indique et me conseille d'aller me réconforter à la terrasse d'un café... mais j'en viens...)

Laisser sur le rebord de la fenêtre de ma chambre une pomme à moitié croquée..

Partir pour Deauville la tête en chou fleur... le Royal dans la nuit... prendre son allée étoilée sur la plage jusqu'à la mer... où plane aussi (qui le sait...?) le souvenir du philosophe... (Deleuze...)

Deauville... Trouville... un pont...  Honfleur...

Ne pas trouver d'hôtel... Dormir en voiture et se réveiller à... "Tigreville"...?!

L'aube... la nature... la plage... la mer... le village... la gendarmerie (pour de faux)... l'épicerie et la pharmacie (pour de vrai)... puis la réalité se flétrit... moiteur du jour qui avance... changement d'ambiance... drôles d'images dans un lourd silence... des sacs poubelles partout aux pieds des maisons et des portes closes...

Repartir pour Rouen... Le parking de l'hôpital avec un renard mort... (Détail "cosmique" ?! pourrait dire Toldo)...  Rdv médical... des personnes (bienveillantes) à l'écoute... et ceux qui écoutent (indûment)...

Retour à Paris au son de "Sweet Virginia" des Stones... à la radio, des nouvelles d'Angleterre et d'Afghanistan...

"Paris", porte de Boulogne... coincé dans les embouteillages... et des Porsche qui se décalent et doublent brusquement...

La gare Montparnasse enfin...

Retour chez soi... L'ordi...

Petite... ou grande porte...?

Sur le monde...?!

 

Producteurs (politiques... policiers... judiciaires... médiatiques... économiques... ou autres...?) : qui peut produire ou comment peut se produire une telle histoire...? à coucher dehors...

 

Blog de Philippe Prunet (Overblog) : 19 mai 2020.

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18 mai 2020 1 18 /05 /mai /2020 16:17

Bardot (Pénélope...?) et Piccoli (Ulysse...?) dans Le Mépris (1963) de Godard... d'après Moravia... Un ou des palimpsestes sur L'Odyssée...? (d'après aussi le sujet du film dans le film tourné par le metteur en scène incarné par Fritz Lang...)

 

Blog de Philippe Prunet (Overblog) : 18 mai 2020.

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17 mai 2020 7 17 /05 /mai /2020 12:11

D'un côté, il y a bien sûr, en statue du commandeur, la figure du Général de Gaulle qui a notamment... refusé l'armistice de juin 1940... qui a continué le combat avec les Alliés  contre l'Allemagne et les autres pays de l'Axe... qui a permis de ranger la France parmi les principaux vainqueurs de la Seconde Guerre Mondiale... qui a restauré la République en France... qui a fondé la Cinquième République et mis fin à la colonisation...

 

De l'autre, il y a ses successeurs... et notamment les derniers Présidents de la République en responsabilité... qui, dans des contextes différents, ont dû et doivent faire face aux difficultés de leur temps... mais qui, même superposés en totem les uns au-dessus des autres (à la façon des totems amérindiens comme me l'évoquait il y a quelques années un dessin de Willem dans Libération)... n'égalent pas forcément leur illustre prédécesseur...

 

Blog de Philippe Prunet (Overblog) : 17 mai 2020.

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14 mai 2020 4 14 /05 /mai /2020 13:15

... c'est notamment un essai de Günther Anders, un philosophe d'origine allemande (cher à Jean-Pierre Dupuy pour "penser les catastrophes")... et qui fut  le compagnon de Hannah Arendt...

 

Anders y analyse notamment la "haine" comme une forme de "consommation" de l'Autre ou des autres pour s'approprier son/leur être et ainsi les faire disparaître .

 

Il note ainsi en se référant à Husserl :

 

<< (...) les sujets intentionnels - les êtres vivants à la poursuite de leur proie - harcèlent les victimes pour s'emparer d'elles bien réellement et se les incorporer (...) >>

 

Ou bien encore :

 

<< (...) par la haine de l'autre - ennemi ou rival - et par son extinction effective, on confirme sa propre existence à soi. Le dit de la haine "Il faut qu'il ne soit pas pour que moi je sois", culmine alors, après l'acte d'anéantissement, dans l'énoncé que voici : "Il n'est plus, donc je suis, moi qui suis l'unique." (...) >>

 

Anders y ajoute le sadisme :

 

<< (...) il y a non seulement l'amusement d'anéantir l'animal persécuté, mais aussi la jouissance de le consommer littéralement - donc il y a le "manger" - mot qui, non par hasard, signifie à la fois la dévoration et la nourriture dévorée, puisque justement, à travers l'acte de nutrition, bourreau et victime ne font plus qu'un. (...) >>

 

Il s'agit donc littéralement de faire la peau à quelqu'un. En transposant, on peut y apparenter le fait de ne pas citer ses sources en s'appropriant le travail d'un autre, que ce soit sur le Net, dans le domaine journalistique ou universitaire ou ailleurs... en y ajoutant la volonté de faire disparaître les traces de la supercherie... ou bien, à défaut de détruire complètement l'autre, la volonté ou l'envie d'occulter ou de déconsidérer le rival dont on a consommé  le travail... Au-delà de son travail, il peut s'agir aussi - désir ontologique ou métaphysique comme dirait René Girard - de l'envie de s'approprier son être...

 

Toutefois, forme d'anthropophagie positive, Victor Hugo conseillait : "Dévorez les livres !". Oui mais, geste non seulement de connaissance mais de reconnaissance, on peut ajouter : Citez vos sources...! Ce que, du simple élève (de tout âge) à l'éminente association de recherche, en passant par le journaliste, le politique, la multitude des internautes... et quel que soit le milieu... beaucoup oublient... Alors, allons y... et ne nous haïssons point... (pour paraphraser quelqu'un)...

 

Voir : Günther Anders, La Haine, éditions Rivages poche, 2009. Traduction et préface de Philippe Ivernel;

 

Blog de Philippe Prunet (Overblog) : 14 mai 2020.

 

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13 mai 2020 3 13 /05 /mai /2020 15:29

"(...) Pourquoi l'avait-on envoyé au bagne, je n'en sait rien. Les nôtres croyaient toujours qu'il s'évaderait, mais soit que son heure ne fût pas venue, soit qu'elle fût passée, il subissait sa peine tranquillement. Il n'avait aucune relation avec l'étrange milieu dans lequel il vivait; il était trop concentré en lui-même pour cela. Il n'eût pas fallu se fier à ce calme apparent; et pourtant qu'aurait-il gagné en s'évadant ?

 

(...) Il n'y a guère qu'un forçat sur dix qui réussisse à changer son sort  (...) Changer son sort est un terme technique. Si l'on surprend un forçat en flagrant délit d'évasion, il répondra à l'interrogatoire qu'on lui fait subir qu'il voulait "changer son sort". Cette expression quelque peu littéraire dépeint parfaitement l'acte qu'elle désigne. Aucun évadé n'espère devenir tout à fait libre, car il sait que c'est presque l'impossible, mais il veut qu'on l'envoie dans un autre établissement (...)

 

Sur moi aussi, le printemps exerça son influence. Je me souviens de l'avidité avec laquelle je regardais l'horizon par les fentes de la palissade; je restais longtemps, la tête collée contre les pieux, à contempler avec opiniâtreté et sans pouvoir m'en rassasier l'herbe qui verdissait dans le fossé de l'enceinte, le bleu du ciel lointain qui s'épaississait toujours plus. Mon angoisse et ma tristesse s'aggravaient de jour en jour, la maison de force me devenait odieuse. (...)"

 

F. M. Dostoïevski, Souvenirs de la maison des morts. Notes d'hiver sur des impressions d'été, Lausanne, Editions Rencontres, 1960, pp. 291-292. Edition établie par Alexandre V. Soloviev avec la collaboration de Georges Haldas.

 

Blog de Philippe Prunet (Overblog) : 13 mai 2020.

 

 

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  • : Le blog de philippe prunet
  • : Idée de ce blog : fixer et trouver un lieu de publicité pour un certain nombre de textes que j'ai fait passer via le net, au fil de l'actualité (la mienne, celle autour), ces trois dernières années. Trouver la verve pour en écrire d'autres et combler ainsi une forme de vocation journalistique; même si tout cela n'est qu'épisodique, sommaire, irrégulier et ne joue que sur une partie de la gamme.
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