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2 janvier 2023 1 02 /01 /janvier /2023 13:54

"Bêtes curieuses" : ce ne sont pas seulement des  objets ou des sujets de curiosité (dans tous les sens du terme), ce  sont aussi les personnes ou des animaux eux-mêmes doués de curiosité...

 

Curieux / euse : étymologiquement du latin curiosus "qui a soin de...",  plus tous les sens qui en dérivent...

 

Sinon, dans ce contexte d'épidémie, on peut évidemment - collectivement ou individuellement - plus facilement prendre conscience du sens étymologique du terme en le rapportant aux personnes qui prennent "soin" de nous... tout en précisant bien ce qu'on veut dire par là... Ce qui correspond sans doute aussi au "care"  de la langue anglaise...

 

Mais si "prendre soin", "s'occuper de "et "prêter attention" sainement à quelqu'un est tout à fait positif... Dans un autre sens, pas positif, d'autres, trop curieux, peuvent toujours s'occuper de leurs affaires... : ce dont on peut prendre conscience aussi dans les contextes de nos "sociétés de contrôle" et d'intrusion...

 

"Take care"... "Enjoy yourself..." Une cure par le rire... avec Dean Martin et Jerry Lewis... (Source : Getty images)

 

Blog de Philippe Prunet (Overblog) : 23 mars 2020 et 2 janvier 2023.

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1 janvier 2023 7 01 /01 /janvier /2023 14:27

Victory dance par Frederic Remington (Source image intermédiaire : Pixels)

 

Comme je descendais des Fleuves impassibles,

Je ne me sentis plus porté par les haleurs :

Des Peaux Rouges criards les avaient pris pour cibles,

Les ayant cloués nus aux poteaux de couleurs.

 

J'étais insoucieux de tous les équipages,

Porteur de blés flamands ou de cotons anglais.

Quand avec mes haleurs ont fini ces tapages,

Les Fleuves m'ont laissé descendre où je voulais.

 

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Le Bateau Ivre d'Arthur Rimbaud

 

Dances with wolves de Kevin Costner.

 

Blog de Philippe Prunet (Overblog) : 1er janvier 2023.

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31 décembre 2022 6 31 /12 /décembre /2022 15:31

Avec la mort de Benoît XVI (Jospeh Aloïsius Ratzinger), je constate qu'il est beaucoup fait référence à sa pensée théologique qui, nous dit-on, souhaitait concilier foi et Raison (on peut l'écrire avec un "R" majuscule comme à l'époque des Lumières). Je ne porte aucun jugement. Trop superstitieux ou trop raisonnable pour ça ? Mais en matière de foi et de Raison, pourquoi ne fait-on pas référence plutôt (ou plus souvent) au curé des Lumières que fut l'abbé Grégoire (1750 - 1831) qui milita sous l'Ancien Régime pour la reconnaissance des droits des Juifs et des protestants et  qui sous la Révolution, comme député de la Constituante et de la Convention, oeuvra pour l'abolition de l'esclavage ou qui initia la création du Conservatoire national des Arts et métiers ? Toute une action "progressiste" qu'on aurait du mal à résumer ici, qui peut prêter à polémique pour certains, mais qui lui valut d'être "panthéonisé" au moment du bicentenaire de la Révolution Française  à l'initiative notamment de Robert Badinter.

 

Le Panthéon à Paris (Source image intermédiaire : Wikipédia)

 

Blog de Philippe Prunet (Overblog) : 31 décembre 2022.

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29 décembre 2022 4 29 /12 /décembre /2022 22:20

En Grèce antique, qu'en était-il du "pouvoir" des dieux et de leur influence sur la vie des humains...? Dans l'Olympe, compte tenu de la diversité des dieux et de leurs différents, les destins de ceux qui en dépendaient (ou qui les invoquaient) pouvaient être incertains...

 

On pense au destin de Troie... au voyage au long cours d'Ulysse...

 

On pense aussi à une phrase de Xénophon... "Ils ne prirent pas la ville car les augures étaient contraires"... qu'un ami m'a rapportée... et dont la prononciation originale en grec ancien, par ou pour des plaisantins, peut prêter à sourire ou bien susciter l'affliction...

 

N'en reste pas moins que, dans ce monde polythéiste et conflictuel, les athlètes grecs étaient célébrés par les populations et protégés également par les dieux eux-mêmes : ne serait-ce que par Zeus à l'occasion des jeux olympiques...

 

Aujourd'hui, dans un monde qui s'est en partie laïcisé, mais où les grandes religions (devenues majoritairement monothéistes)  sont toujours sources de conflits, beaucoup de sportifs et notamment de footballeurs  continuent à invoquer "Dieu" en vue de la réussite de leurs exploits... Mais, le sport et le football en particulier peut apparaître à son tour comme une "religion" en soi : une grande "Eglise interhumaine" dirait Gombrowicz qui relie (au sens étymologique du mot "religion") ses adeptes de par le monde dans de grandes assemblées ("ecclésia" en grec) organisées autour de matchs dédiés au ballon rond... Une religion footballistique avec, au sommet de la hiérarchie, ses héros, ses "demi-dieux" ou ses "dieux" que sont les grands joueurs internationaux (on en revient alors au polythéisme) et dont Pelé serait le "Roi "(tel Zeus ou Jupiter) désormais disparu...  et auquel on rend hommage... tout en conservant la conscience des bouleversements écologiques de ce début de XXIe siècle...

 

Une représentation de Pelé en 1970 sur fond de drapeau brésilien (source image intermédiaire : BBC)

 

Un écran vert... qui peut évoquer bien des choses... Qu'y voit-on...? Le vert de la deuxième maison de Bragance...? Le vert d'une pelouse de Foot...? Le vert de la Nature...? Le vert de l'Irlande...? Le vert de l'Islam...? Un fond vert, comme à la Télé ou au Cinéma, où peuvent se projeter toutes sortes d'images...?

 

Blog de Philippe Prunet (Overblog) : 8 décembre 2020 et 29 décembre 2022.

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28 décembre 2022 3 28 /12 /décembre /2022 19:09

A l'heure où la presse s'interroge sur la question de savoir si Vladimir Poutine est réellement bien informé par ses services des réalités du terrain de la guerre d'Ukraine, Stephen Greenblatt, spécialiste notamment de Shakespeare, lève déjà une partie du voile ou plutôt donne des éléments de réponse dans son essai sur les  tyrans paru en France en 2019. A cet égard, on peut relever au passage que l'étymologie grecque du mot signifie à l'origine "bienfaiteur du peuple" : ce qui correspond, du moins, à une qualité que les tyrans aimeraient s'attribuer même s'ils mènent une politique contraire.

 

"(...) même ceux qui se trouvent au coeur du pouvoir suprême n'ont souvent aucune idée de ce qui va se passer. Malgré les calculs et les estimations qui s'entassent sur leur bureau, malgré leur coûteux réseau d'espions, malgré leurs armées d'experts grassement payés, ils restent presque entièrement dans l'ignorance. Vu de l'extérieur, on croirait qu'il suffit de s'approcher suffisamment de tel ou tel personnage clef pour découvrir la réalité et savoir comment agir afin de se protéger, soi-même ou son pays. Mais ce n'est qu'une illusion."

 

Stephen Greenblatt, Tyrans. Shakespeare raconte le XXIe siècle, Paris, Saint-Simon, 2019 (traduction de Laurent Bury).

 

 

 

Blog de Philippe Prunet (Overblog) : 5 mai 2019 et 28 décembre 2022.

 

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23 décembre 2022 5 23 /12 /décembre /2022 18:35

Au début des années quatre-vingt, Marc Kravetz et le photographe Alain Bizos couvrent pour Libération les débuts de la République islamique en Iran. Dans Irano nox (1982), Marc Kravetz rend compte du point de vue du photographe sur l'Iran à propos d'un couple de jeunes Iraniens.

 

De Doisneau à Bizos (ou l'inverse) : question de l'exotisme.

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"Sujet intéressant : tu montres une fille en jean ou en pantalon crème, un type qui a mal à l'oeil et qui se fait examiner par une femme qui peut être la sienne et tu dis : j'ai vu ça en Iran. On te demande quel rapport ça peut bien avoir avec l'Iran et tu réponds : le rapport c'est que nulle part ailleurs, je n'aurais eu envie de prendre un tel cliché."

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Mais comment éclairer "la nuit iranienne" ? Marc Kravetz explicite un peu plus loin le point de vue d'Alain Bizos qui lui apparaît comme un révélateur de l'incompréhension qui règne entre journalistes occidentaux et islamistes iraniens.

 

"On veut comprendre avait dit le rédacteur en chef. Vous ne pouvez rien comprendre répétaient à l'infini nos interlocuteurs iraniens. Nous nagions en pleine folie. La photo qu'Alain Bizos n'a pas prise dans le parc, ce couple entr'aperçu à un carrefour sont pour le lecteur d'un piètre intérêt. Elles nous ont révélé, à nous, l'étendue des dégâts. Je ne sais pas  si, livré à moi-même et à ma schizophrénie professionnelle, j'aurais entendu aussi nettement l'avertissement. Ici le regard du lecteur était décisif. Piégé par sa curiosité sans préjugé, Alain Bizos identifiait le mal qui nous rongeait. Seul j'aurais dédaigné les signes, si même je les avais vus. Je n'aurais pas compris que j'avais déjà accepté la logique même de mon exclusion. J'aurais superposé des images, substitué l'analyse à l'impression, utilisé tous les recours de l'expérience et de l'histoire. Bref, j'aurais manqué l'essentiel, le seul fait véritable, évident, tangible : l'ordinaire de notre vie, de notre monde, de notre culture était devenu extraordinaire dans les rues de Téhéran. Nous trouvions exotique ce que les tenants de l'islamisation totale dénonçaient comme scandaleux et corrupteur et c'était une manière de leur donner raison."

 

Marc Kravetz, Irano Nox, Paris, Grasset, 1982; cité dans La révolution iranienne au miroir de la presse française (Lille III, 1990).

 

Or, à l'évocation de ce couple de jeunes Iraniens "entr'apeçu" par les reporters, on ne peut s'empêcher de penser aussi (en superposition) au Baiser de l'hôtel de ville : cliché emblématique pris à Paris par Robert Doisneau en 1950.

 

(Source image intermédiaire : Julie Mathys Photo)

 

Mais au moment où je complète ce billet, je prends conscience que Marc Kravetz  (1942- 2022) a disparu le  28 octobre dernier. Où avais-je la tête ? A l'heure des soulèvements et des manifestations en Iran liés à la répression de la "police des moeurs" et à la condition féminine dans la République islamique, au moment où une tuerie à Paris rappelle à l'opinion française la situation des Kurdes non seulement au Moyen-Orient mais aussi en Europe et en France en particulier, le point de vue sensible du journaliste sur tous ces sujets vient à manquer.

 

Blog de Philippe Prunet (Overblog) : 17 janvier 2016 et 23 décembre 2022. Article complété le 25 décembre 2022.

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23 décembre 2022 5 23 /12 /décembre /2022 13:51

Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne (septembre 1791) par Olympe de Gouges (7 mai 1748 - 3 novembre 1793) dédicacée à la reine Marie-Antoinette.

 

À décréter par l'Assemblée nationale dans ses dernières séances ou dans celle de la prochaine législature.
 
Préambule


Les mères, les filles, les sœurs, représentantes de la nation, demandent d'être constituées en Assemblée nationale.


Considérant que l'ignorance, l'oubli ou le mépris des droits de la femme, sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des gouvernements, ont résolu d'exposer dans une déclaration solennelle, les droits naturels inaliénables et sacrés de la femme, afin que cette déclaration, constamment présente à tous les membres du corps social, leur rappelle sans cesse leurs droits et leurs devoirs, afin que les actes du pouvoir des femmes, et ceux du pouvoir des hommes, pouvant être à chaque instant comparés avec le but de toute institution politique, en soient plus respectés, afin que les réclamations des citoyennes, fondées désormais sur des principes simples et incontestables, tournent toujours au maintien de la Constitution, des bonnes mœurs, et au bonheur de tous.

En conséquence, le sexe supérieur, en beauté comme en courage, dans les souffrances maternelles, reconnaît et déclare, en présence et sous les auspices de l'Être suprême, les Droits suivants de la Femme et de la Citoyenne.


 
Article premier. La Femme naît libre et demeure égale à l'homme en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune.
 
Article 2. Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de la Femme et de l'Homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et surtout la résistance à l'oppression.

 
Article 3.
Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la Nation, qui n'est que la réunion de la Femme et de l'Homme : nul corps, nul individu, ne peut exercer d'autorité qui n'en émane expressément.
 
Article 4.
La liberté et la justice consistent à rendre tout ce qui appartient à autrui ; ainsi l'exercice des droits naturels de la femme n'a de bornes que la tyrannie perpétuelle que l'homme lui oppose ; ces bornes doivent être réformées par les lois de la nature et de la raison.
 
Article 5.
Les lois de la nature et de la raison défendent toutes actions nuisibles à la société ; tout ce qui n'est pas défendu pas ces lois, sages et divines, ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu'elles n'ordonnent pas.
 
Article 6.
La loi doit être l'expression de la volonté générale ; toutes les Citoyennes et Citoyens doivent concourir personnellement ou par leurs représentants, à sa formation ; elle doit être la même pour tous : toutes les Citoyennes et tous les Citoyens, étant égaux à ses yeux, doivent être également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leurs capacités, et sans autres distinctions que celles de leurs vertus et de leurs talents.


 
Article 7.
Nulle femme n'est exceptée ; elle est accusée, arrêtée, et détenue dans les cas déterminés par la loi : les femmes obéissent comme les hommes à cette loi rigoureuse.
 
Article 8.
La Loi ne doit établir que des peines strictement et évidemment nécessaires, et nul ne peut être puni qu'en vertu d'une Loi établie et promulguée antérieurement au délit et légalement appliquée aux femmes.
 
Article 9.
Toute femme étant déclarée coupable ; toute rigueur est exercée par la Loi.
 
Article 10.
Nul ne doit être inquiété pour ses opinions mêmes fondamentales, la femme a le droit de monter sur l'échafaud ; elle doit avoir également celui de monter à la Tribune ; pourvu que ses manifestations ne troublent pas l'ordre public établi par la loi.


 
Article 11.
La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de la femme, puisque cette liberté assure la légitimité des pères envers les enfants. Toute Citoyenne peut donc dire librement, je suis mère d'un enfant qui vous appartient, sans qu'un préjugé barbare la force à dissimuler la vérité ; sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi.
 
Article 12.
La garantie des droits de la femme et de la Citoyenne nécessite une utilité majeure ; cette garantie doit être instituée pour l'avantage de tous, et non pour l'utilité particulière de celles à qui elle est confiée.
 
Article 13.
Pour l'entretien de la force publique, et pour les dépenses d'administration, les contributions de la femme et de l'homme sont égales ; elle a part à toutes les corvées, à toutes les tâches pénibles ; elle doit donc avoir de même part à la distribution des places, des emplois, des charges, des dignités et de l'industrie.
 
Article 14.
Les Citoyennes et Citoyens ont le droit de constater par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique. Les Citoyennes ne peuvent y adhérer que par l'admission d'un partage égal, non seulement dans la fortune, mais encore dans l'administration publique, et de déterminer la quotité, l'assiette, le recouvrement et la durée de l'impôt.
 
Article 15.
La masse des femmes, coalisée pour la contribution à celle des hommes, a le droit de demander compte, à tout agent public, de son administration.
 
Article 16.
Toute société, dans laquelle la garantie des droits n'est pas assurée, ni la séparation des pouvoirs déterminée, n'a point de constitution; la constitution est nulle, si la majorité des individus qui composent la Nation, n'a pas coopéré à sa rédaction.
 
Article 17.
Les propriétés sont à tous les sexes réunis ou séparés : elles ont pour chacun un droit lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l'exige évidemment, et sous la condition d'une juste et préalable indemnité.
 

(Source : BNF, Gallica)

 

Olympe de Gouges par Alexandre Kucharski (Source image intermédiaire : Wikipédia)

 

Blog de Philippe Prunet (Overblog) : 23 décembre 2022.

 

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20 décembre 2022 2 20 /12 /décembre /2022 13:00

On apprend que Terry Hall (19 mars 1959 - 18 décembre 2022), le chanteur des Specials est décédé...  "Good night Terry " dit la fin d'une chanson  du groupe...

 

En 1979, à la sortie de leur premier album, avec la chanson Gangsters où il est question d'écoutes (téléphoniques), les Specials se faisaient les annonciateurs des "sociétés de contrôle" telles que les a théorisées aussi Gilles Deleuze avant que n'advienne l'ère du tout numérique et de la mondialisation par le Net, les téléphones portables et tous les moyens de sur / sous / bien / mal veillance possibles et imaginables...

 

Bernie Rhodes knows Don't Argue

 

Why must you record my phone calls?
Are you planning a bootleg LP?
Said you've been threatened by gangsters
Now it's you, that's threatening me

 

Can't fight corruption with con tricks
They use the law to commit crime
And I dread, dread to think what the future will bring
When we're living in gangster time

 

Don't call me scarface

Can't interrupt while I'm talking
Or they'll confiscate all your guitars
And Catch 22 says if I sing the truth
They won't make me an overnight star

 

Don't offer us legal protection
They use the law to commit crime
I dread to think what the future will bring
When we're living in real gangster time

 

Bernie Rhodes knows Don't Argue

 

(The Specials / Prince Buster)

 

Complotisme...? "On nous cache tout, on nous dit rien..." chantait également Jacques Dutronc sur des paroles de Jacques Lanzmann dans les années 60...  Questions du "Bien" ou du "Mal" ou des "zones grises"... Se pose aussi la question de jusqu'où doit aller la "transparence" des personnes... ou des individus... non seulement vis-à-vis du pouvoir... mais aussi, plus largement, les uns envers les autres... Ce qui m'évoquait notamment à ce sujet en juillet 2015 quelques phrases de Charles Péguy....

 

La vie des saints selon Charles Péguy : vie privée et vie publique (Cahiers, XIII, II, 24. 9 . 1911)

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"119 - Les saints y pourvoyaient premièrement en portant, en transportant la vie privée jusqu'en vie publique, les vertus de la vie privée jusqu'en vertus de la vie publique, en prolongeant, (il ne faut même pas dire en augmentant, en accroissant, en agrandissant), en prolongeant simplement la vie privée en vie publique et en vertus de la vie publique sans l'ombre d'une interception. (...)"

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"132 - Le saint vivait comme tel, sous le regard de tous. Une immense attente, une immense attention de communion était sur lui. Le saint tout entier appartenait à tous. Omnibus totus. Tout à tous. (...)"

 

Affaires à suivre... et de nombreux articles à recomposer sur ce blog... dans le Respect de la Transparence des sources...!

 

A well respected man...?!

 

Terry Hall and The Specials (Source image : BBC / Getty images)

 

Voir aussi un article de novembre 2021 : "Dé/monstration..."

 

Blog de Philippe Prunet (Overblog) : 20 décembre 2022

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18 décembre 2022 7 18 /12 /décembre /2022 21:55

Le trophée de la Coupe du Monde de Football 2022 au Qatar.... (Source image intermédiaire : Le PetitJournal.com)

 

"Sobriété"...? Une insouciance quant aux dérèglements climatiques et écologiques...?

 

Et pendant ce temps... ailleurs.....

 

L'Amazonie... Incendies et déforestation... (Source image intermédiaire : Sud Ouest)

 

Mais on peut penser aussi aux paroles de Saint Remi...

 

Le baptême de Clovis par l'évêque Remi durant la nuit de Noël 496 selon L'Histoire des Francs de Grégoire de Tours.... (Source image : Wikipédia : une toile du XVe siècle du maître de Saint Gilles)

 

"Adore ce que tu as brûlé, brûle ce que tu as adoré..."

 

Pour une "conversion" écologique....?

 

Blog de Philippe Prunet (Overblog) : 18 décembre 2022

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15 décembre 2022 4 15 /12 /décembre /2022 11:58

Une représentation (source intermédiaire : pictorem.com) de Mistinguett (1875 - 1956) qui fut notamment meneuse de revue aux Folies Bergères et qui lança la carrière de Maurice Chevalier mais aussi celle de Jean Gabin.

 

Que c'est bon quand on vient d'Amsterdam Et qu'on a vu pendant des mois des tas d'pays De retrouver le macadam de Paname Ses autobus et son métro et ses taxis Paris et ses boulevards avec tous ses bobards On dit que j'ai de grandes quenottes Que je n'ai que trois notes C'est vrai On dit que j'aime jouer les arpètes Les marchandes de violettes C'est vrai Mais ne voulant pas chiper aux grandes coquettes Leur dame aux camélias moi j'vends mes bégonias On dit que j'ai de belles gambettes Mais j'serais pas Mistinguett Si j'étais pas comme ça
 
Extrait de C'est vrai (1933), une chanson de Albert Lucien Willemetz et Casimir Georges Oberfield (source : éditions Salabert).
 
On peut penser à une citation de Mark Twain (trouvée par hasard sur le Net)... et qui dit en substance  que "le mensonge ou la rumeur a déjà fait le tour du monde quand la vérité en est encore à mettre ses souliers..."
 

Mistinguett en "vrai"...? (source image intermédiaire : alamy)

 

Blog de Philippe Prunet (Overblog) : 15 décembre 2022.

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  • : Le blog de philippe prunet
  • : Idée de ce blog : fixer et trouver un lieu de publicité pour un certain nombre de textes que j'ai fait passer via le net, au fil de l'actualité (la mienne, celle autour), ces trois dernières années. Trouver la verve pour en écrire d'autres et combler ainsi une forme de vocation journalistique; même si tout cela n'est qu'épisodique, sommaire, irrégulier et ne joue que sur une partie de la gamme.
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