Masterclasse Jean Hatzfeld du 15 janvier 2019 organisée à la BNF par France Culture et animée par Emmanuel Laurentin.
Où il fut question des diverses formes d'écriture pratiquées par l'auteur : écriture journalistique (faire le lien, l'intermédiaire entre un événement et les lecteurs), récit, roman...
Où il fut question des vertus du reportage sportif comme école extraordinaire du journalisme :
- accepter d'être dépassé par l'événement, l'inattendu, car rien n'est prévu ni prévisible : l'incertitude d'un match de tennis...
- l'apprentissage de l'écriture du mouvement, du rythme...
- un travail sur la compétition, le combat...
- la constitution d'un imaginaire d'écriture qui permet de dialoguer et de communiquer quel que soit le contexte...
Où j'oubliais de poser une question sur Serge Daney et sur la façon dont il avait d'analyser le sport et le tennis en particulier..
Où il fut question des reportages et des récits de l'auteur sur la guerre de Bosnie et sur le génocide rwandais de 1994 . Question : pour rescapés et bourreaux, comment vivre après ce qui s'est passé ? comment vivre avec ça ?
Où il fut question de son dernier roman Deux mètres dix sur la rivalité sportive et l'amitié entre des athlètes soviétiques et américains dans le contexte de la Guerre froide. Question pour moi-même : une rivalité mimétique ...?
Où je posais aussi la question d'un éventuel rapprochement entre les reportages et les récits de Jean Hatzfeld et La Guerre mondiale de Michel Serres où le philosophe mène, de son côté, une réflexion tant sur la guerre que sur le sport mais aussi le théâtre. Où le philosophe revient en particulier sur les séquelles de la guerre : la question de ça ...
Où il fut question du silence des rescapés.
Où il fut question également d'échanges alors qu'on a plus rien à donner...
Où il fut aussi question de non dit.
Voir aussi sur ce blog les articles concernant Marc Kravetz, Delphine Minoui, Salman Rushdie, René Girard, James Ellroy et Stephen King...