L'article recopie un mail envoyé entre autre à l'Appel des appels le 2 novembre 2009:
"Quelles conclusions tirer du sommet de Bruxelles? Quelle épilogue a trouvé ici la question des Sudètes qui est aux origines de la IIe guerre mondiale?
Si on se réjouit de la pacification des relations européennes depuis la guerre, que doit-on penser de l'"exemption" de la Charte des droits fondamentaux pour la Tchéquie en échange de l'adoption du traité de Lisbonne? En quoi consiste concrétement cette exemption? L'efficacité politique de l'UE doit-elle se réaliser au prix d'une limitation du droit des gens ou de la démocratie? Dans mon ignorance, je ne porte aucun jugement sur les "exemptions" qui concernent la Grande-Bretagne et la Pologne. Mais, si on peut faire confiance à la tradition démocratique britannique qui rayone sur l'Europe depuis l'époque moderne, de quelles garanties peut bénéficier, par exemple, un écrivain français d'origine tchèque aux prises avec un procès kafkaïen dans son pays d'origine? Si on peut douter d'une garantie efficace de la Déclaration des droits de l'Homme et du citoyen de 1789 en France par le Président en place et les citoyens eux-mêmes, doit-on aussi s'inquiéter de la garantie du droit des gens au niveau européen?
Que marque aussi de la chute du mur de Berlin? Le passage de "La vie des autres" à l'Ouest? L'avènement d'un monde orwellien grâce aux nouvelles technologies "capitalistes"? Est-il normal que quelqu'un soit mis sur écoute en permanence, que ses faits set gestes soient épiés, sa carrière et ses écrits bloqués, parce qu'il se contente de de poser des questions de bons sens tant dans le cadre de son travail (l'Education nationale) que sur les plans politique et médiatique, sans que personne n'ose officiellement lever le petit doigt pour le sortir de là?
Folie? Fiction? Ou réalité?
Comme dit l'autre : "The ice age is coming (...) But I have no fear (...) And I live by the river."
A french and european citizen."