En substance , d'après notamment Jean-Michel Oughourlian, quand, dans le cadre des relations mimétiques, les identités individuelles viennent à s'effacer.
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Sur la même base étymologique, voir ce qu'en dit Gilles Deleuze à propos des sociétés de contrôle :
"(...) Dans les sociétés de contrôle, au contraire, l'essentiel n'est plus une signature ou un nombre, mais un chiffre : le chiffre est un mot de passe, tandis que les sociétés disciplinaires sont réglées par des mots d'ordre (aussi bien du point de vue de l'intégration que de la résistance). Le langage numérique de contrôle est fait de chiffres qui marquent l'accès à l'information, ou le rejet. On ne se trouve plus dans le couple masse-individu. Les individus sont devenus des <<dividuels>>, et les masses des échantillons, des données, des marchés ou des <<banques>>. (...)"
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"(...) Félix Guattari imaginait une ville où chacun pouvait quitter son appartement, sa rue, son quartier, grâce à sa carte électronique (dividuelle) qui faisait lever telle ou telle barrière; mais aussi bien la carte pouvait être recrachée tel jour, ou entre telles heures; ce qui compte n'est pas la barrière, mais l'ordinateur qui repère la position de chacun, licite ou illicite, et opère une modulation universelle. (...)"
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("Post-scriptum sur les sociétés de contrôle", L'autre journal, no 1, mai 1990; repris dans Pourparlers)