Enquête policière (voire historique...? ou alors peut-être littéraire) :
<< - C'est une impasse, capitaine. Je ferai de mon mieux, mais je ne suis pas optimiste. Au bout du compte, nous découvrirons que les meurtres découlent d'un méfait grave commis au temps du Japon féodal. Un chef de guerre japonais a sauté la chèvre d'un autre chef de guerre japonais sans lui avoir demandé la permission au préalable. Cette transgression impardonnable a engendré un désir de vengeance qui a couvé pendant des siècles. Il a fini par se concrétiser dans l'Avenue 45 à Highland Park, le jour où les Japonais ont commis la terrible erreur de bombarder nos navires de guerre à Pearl Harbor.
Parker rit. >>
James Ellroy, Perfidia, Paris, Editions Rivages, 2015, p. 175. Traduction de Jean-Paul Gratias.
Ce passage pourrait-il constituer une référence aux théories de René Girard (ici présentées avec dérision) ayant trait aux cycles de vengeance "mimétique" (cf. notamment sur ce blog "Hiroshima ou la violence emballée")...? On trouvera également dans Perfidia la récurrence des pronoms "ça", "cela", "ceci"... comme une référence connotée au "ça" de Stephen King pour désigner les différentes formes du "mal"...
Des histoires à la mords moi le noeud en somme...
Blog de Philippe Prunet (Overblog) : 1er cotobre 2021. Reprise d'un article du 26 juin 2020.